Les plages et criques d’Artà

Comme vous pouvez le constater, les plages sont assez éloignées les unes des autres.

Cette carte est une image et non une carte GPS. N’hésitez pas à zoomer.

Cala Torta est la plus grande plage de la zone d’Artà. L’accès par la route, sinueuse, escarpée et en mauvais état, reste bizarrement facile, car bien signalée.

Si l’endroit peut être séduisant, ce n’est pas un endroit sûr pour s’y baigner, surtout pas pour des enfants.

Canova est aussi appelé Sa Canova. En 1991, le Parlement des Baléares a déclaré cette zone naturelle d’intérêt spécial en raison de l’abondance des sites archéologiques et de la diversité de la flore et de la faune, en particulier les zones humides de l’embouchure du Torrent de na Borges, habitat de la plupart des mammifères et des oiseaux recensés dans l’archipel des Baléares.

Ce qui veut dire que si vous y allez, vous ferez attention à préserver l’environnement.

Colonia de Sant Pere est une très modeste station balnéaire, à taille humaine. Elle se trouve à dix kilomètres d’Artà.

C’est la seule station touristique entre Can Picafort et Capdepera, bien qu’elle soit essentiellement résidentielle et non un lieu de villégiature pour les masses, ainsi que la plus ancienne de la région (1880), à l’origine dédiée à l’agriculture.

Là, on attaque les zones compliquées. Cette zone fait partie de l’aire naturelle d’intérêt spécial des Muntanyes d’Artà. Cette crique est située à mi-chemin entre le spectaculaire Cap de Ferrutx et le lotissement Betlem. Elle se caractérise par une côte basse et accidentée, des zones d’éboulement et la présence de nombreux hauts-fonds et récifs.

Arenalet Verger est l’une des plages les moins fréquentées de Majorque et elle ne convient qu’aux baigneurs locaux les plus entraînés. Plus amusant encore : l’accès par la route ne peut se faire qu’en traversant des propriétés privées. Ce qui fait que le plus simple est encore d’y aller à vélo.

Autant vous dire qu’il faut être en très bonne condition physique pour y aller et très motivé. On ajoutera que si vous tenez à y aller, cela se fait très tôt le matin quand le soleil ne tape pas ou alors en fin de journée, mais évidemment pas de nuit vu la végétation environnante.

Betlem doit son nom à l’ermitage du même nom, construit au XIXe siècle à 322 mètres d’altitude pour la congrégation des Ermites de San Pablo et San Antonio. Le littoral qui s’étend de Capdepera à Artà a été le théâtre de la capture des derniers spécimens de cette espèce de phoque dans les eaux majorquines.

L’endroit est surtout fréquenté par des locaux et ils ne sont pas très nombreux car l’accès nécessite d’être très attentif pour ne pas rater les sorties.

Avec Cala Camps Vells, on est sur la crique qui porte plusieurs noms différents : Cala des Camps, Ca los Camps, Ca los Camps, Ca los Cans ou Calós Cans. Ce qui est objectivement très amusant quand on voit que certaines criques partagent le même nom dans trois ou quatre localités différentes des Baléares. A priori, le nom d’origine est Caló des Cans.

Ce coin de côte est le résultat de la combinaison de l’embouchure du Torrent dels Cocons et de l’érosion marine qui ont donné naissance à un bras de mer de dunes fossiles en forme de v. Ce qui signifie qu’on est sur une plage de galets et non de sable fin.

On reste dans les héritages historiques avec Cala Matzoc, qui tient son nom d’une tour de guet. Elle est très peu fréquentée : l’accès par la route est compliqué et il n’y a pas de transports en commun. Quant à y aller à pied, il faut compter vingt minutes de marche dans la végétation. Votre seule chance de la voir est de passer devant en bateau.

Quand on parlait de nom partagé par plusieurs localités, on pensait notamment à Cala Mitjana. L’endroit est très préservé de la bétonisation pour une raison simple : pénurie d’eau potable. Qui dit manque d’eau facilement accessible dit pas de construction.

L’accès par la route est aussi très difficile, car les routes sont en mauvais état. Conséquence : cette crique est quasiment déserte.

Cala Tono est la voisine de S’Estanyol, ce qui fait qu’on va les traiter ensemble. Officiellement, il y a quinze plages ou criques dans la zone d’Artà. Dans les faits et sur les cartes, Cala Tono et S’Estanyol se confondent presque.

C’est une jolie plage de sable et de galets. La partie arrière de cette crique est bordée par les maisons résidentielles voisines de S’Estanyol, et il n’y a pas de végétation autour. Cependant, à proximité, on peut apercevoir des champs appartenant au domaine de la Costa de sa Devesa.

Caleta Ermitans fait partie de la zone d’intérêt spécial des Muntanyes d’Artà.

Cette plage est située à mi-chemin entre l’urbanisation de Betlem et la Colònia de Sant Pere. Dans une forêt voisine, à laquelle on accède en suivant le chemin parallèle à la côte et en passant par la possessió Son Mascaró à l’ouest, se trouve le site préhistorique de Talaoits de Can Pa amb Oli.

C’est la voisine immédiate de Caleta Ermitans. Elle a donc les mêmes caractéristiques que cette dernière.

Voilà une crique qui porte bien son nom : la Clara, en raison de la clarté de l’eau. Cette plage de pierres, de galets et de rochers, de dimensions énormes, recouverte de sable fin et brillant, forme un littoral accidenté qui fait de cette partie de la côte un paradis préservé, invitant à plonger dans ses eaux cristallines pour toucher un fond sablonneux qui s’avance dans la mer sur des centaines de mètres.

Contrairement aux autres, celle-ci est facilement accessible en voiture, en suivant la route pour aller à Betlem, mais vous ferez une toute petite partie du chemin à pied. Elle est surtout fréquentée par les locaux.

Font Celada ou Sa Font Celada constitue l’embouchure du torrent des Castellot. Les quelques baigneurs locaux qui fréquentent cette côte remarquent la température plus fraîche de la mer, conséquence du déversement d’eau douce de deux sources.

Elle est la voisine d’Arenalet Verger, ce qui veut dire qu’elle présente les mêmes problèmes d’accès.